Affirmation 1 : « u4=91. »
Pour vérifier cette affirmation, calculons les premiers termes de la suite (un) :
u0=1,
u1=1+2u0u0=1+2×11=31,
u2=1+2u1u1=1+2×3131=1+3231=3531=51,
u3=1+2u2u2=1+2×5151=1+5251=5751=71,
u4=1+2u3u3=1+2×7171=1+7271=7971=91
Ainsi, u4=91 est vrai.
Affirmation 2 : « Pour tout entier naturel n, un=2n+11. »
Montrons par récurrence que un=2n+11 pour tout n.
Initialisation : pour n=0,
u0=1=2×0+11
La propriété est vraie au rang 0.
Hérédité : Supposons que pour un k donné, uk=2k+11. Montrons que uk+1=2(k+1)+11.
Par définition de la suite (un) :
uk+1=1+2ukuk
En utilisant l'hypothèse de récurrence :
uk+1=1+2⋅2k+112k+11=1+2k+122k+11 =2k+12k+1+22k+11=2k+12k+32k+11=2k+31
Cela prouve que uk+1=2k+31.
Conclusion : Donc, par récurrence, un=2n+11 pour tout entier naturel n.
L'affirmation 2 est donc vraie.
Affirmation 3 : « La suite numérique (un) est minorée par 10−10. »
La suite (un) est à termes positifs et d'après la question précédente il est facile de remarquer qu'elle est strictement décroissante ; donc, d'après le théorème de convergence monotone, la suite (un) est convergente.
Si l'on suppose que cette suite est minorée par 10−10, cela entraîne que sa limite est supérieure ou égale à 10−10 ; or, d'après la question précédente, on constate que n→+∞limun=0.
On aboutit alors à une contradiction.
L'affirmation 3 est donc fausse.